Filière
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Commerce
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Date :
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Module N°20
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Gestion de la relation client
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Masse horaire : 75H
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Séquence N°3
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Décrire les mesures de fidélisation de la
clientèle
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Temps prévu : 20H
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Objectif
de la séquence :
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Décrire
les mesures de fidélisation de la clientèle.
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Partie
théorique
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Points à traiter
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1.
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Information régulière des clients sur les
nouveautés
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2.
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Information régulière des clients sur les
promotions périodiques
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3.
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Information régulière des clients sur les changements
au niveau de l’entreprise (procédures, départ d’un agent commerciale…)
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4.
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Mesures initiatives : ristournes, remises,
cadeaux, concours, réceptions…
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5.
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Visites de contrôle de la satisfaction des clients par
rapport aux prestations des agents commerciaux (assurées par le personnel
d’encadrement des commerciaux)
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Partie
pratique
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TP
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1
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Objectifs ciblés : Permettre
aux stagiaires de maîtriser les aspects qui aident à entretenir une relation
durable et satisfaisante avec la clientèle potentielle et réelle de
l’entreprise.
Durée estimée : 5h Déroulement du TP1
ü Enoncé : étude de cas : Fidélisation. Comment retenir un client sur le départ
Il est difficile de reconquérir un
client perdu. Pour éviter d’avoir à le faire, sachez repérer les premiers
signes d’insatisfaction.
« Madame, Monsieur, nous
notons avec regret que nous n’avons pas reçu de commande de votre part depuis
un certain temps. Nous espérons que ceci n’est pas dû à une insatisfaction
liée à nos services ou à la qualité de nos produits. Si tel était le cas,
nous souhaiterions que vous nous en parliez. »
Voici le début d’une lettre de
relance envoyée par une entreprise à certains de ses clients dont elle
pressent l’imminence du départ. «
Toutes les sociétés, aussi performantes soient-elles, ont, un jour ou l’autre, perdu un client, assure
Hervé Bernard, directeur général de l’agence Grrrey Marketing Services. Et
toutes doivent avoir à cœur de réduire leur taux d’attrition (ou taux
d’infidélité). Rappelons, en effet, que conquérir
un nouveau client reste plus coûteux que de le fidéliser. » Mise à part
l’attrition naturelle- liée aux
changements d’activités, aux dépôts
de
bilan ou encore au décès de certains
clients-, face à
laquelle les forces commerciales sont
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impuissantes, il est essentiel de savoir repérer les clients sur le départ afin de tout
mettre en œuvre pour les retenir.
« L’important est, en
effet, de réagir, car ne rien entreprendre achèverait de décevoir le client
concerné, insiste Gilles Liguori, manager spécialiste de la relation client
chez Business et Décision. U n client ne décide d’ailleurs jamais rompre son
contrat du jour au lendemain sans crier gare. Si le problème est repéré à
temps, il est donc tout à fait possible de le retenir. » Autant dire que les
entreprises ont intérêt à être particulièrement attentives aux signaux
d’alerte qui précèdent la rupture d’un contrat. Une commande non renouvelée à
la date anniversaire, une augmentation du nombre d’appels au service
après-vente ou la multiplication des plaintes auprès du service clientèle sont
évidemment à prendre en compte. Mais pour être toujours plus réactif, rien ne
vaut la proximité. « La direction commerciale doit réussir à tisser un lien
privilégié avec chaque client, avance Frédéric Brochard, directeur de
l’activité développement de l’efficacité commerciale et managériale chez
Mercuri International. Pour ce faire, il faut inciter la force de vente à
multiplier les contacts et les visites commerciales, afin de mesurer
régulièrement la satisfaction des interlocuteurs. »
·
Anticiper la rupture
(…) Hervé Bernard, de
Grrrey, conseille d’utiliser une méthode statistique permettant d’établir une
« probabilité de départ » pour chaque client. « Grâce à une analyse fine de la base de données,
dans laquelle on aura conservé les fiches
des anciens clients, on peut
identifier pourquoi tel ou tel
acheteur a, un jour, décidé de ne pas renouveler son contrat, explique-t-il.
Reste alors à rechercher la présence éventuelle de ces mêmes caractéristiques chez les clients actuels, afin d’adapter son traitement
aux « symptômes » de chacun d’eux. » Une méthode efficace, qui demeure
néanmoins tributaire de la qualité de la base de données. « Chaque contact
avec le client doit faire l’objet d’un reporting complet, aussi bien de la
part du commercial terrain que du service après-vente ou encore
du service clientèle, martèle
l’expert. Le moindre appel doit y être noté et
la plus petite insatisfaction, prise en compte car, cumulés, ces
petits riens peuvent être à l’origine d’une rupture. »
·
Faire le choix des armes
Une fois acquise la
certitude qu’un client s’apprête à rompre son contrat, vient le moment de déterminer si les efforts à déployer pour le reconquérir sont justifiés. « Tous les clients ne méritent
pas d’être retenus, avance Grilles Liguori, de Business et Décision. Il faut, bien sûr, parvenir
à conserver les clients rentables et ceux dont le potentiel est jugé
important. Mais, au regard de l’investissement nécessaire à la reconquête,
certains comptes seront, de fait, abandonnés. » Cette réflexion préalable
menée, la stratégie de reconquête doit être mise en place, qui sera, elle
aussi, fonction de l’importance et de
la potentialité du client. « De la
lettre de relance type à la visite du directeur
commercial en personne en passant par l’intervention d’un centre d’appels, il
existe autant de méthodes que de clients »,
déclare Hervé Bernard(Grrrey). Si, en B to C, un simple appel du
service clientèle suffit souvent à désamorcer la crise, en B to B, le commercial en charge du compte doit rendre visite à son
client. A moins que le problème ne soit lié à un incident relationnel entre
ces deux individus, auquel cas, c’est le
directeur commercial qui s’en chargera. « Nous devons prouver à notre
acheteur que nous nous soucions de lui, au plus haut niveau, et que nous
tentons de tout faire pour le satisfaire à nouveau », explique Lionel Peigne (Dactyl Buro).
« Cette rencontre sera, en effet, l’occasion, pour le client, de livrer ce
qu’il a sur le cœur, insiste Hervé Bernard. Il faut donc faire preuve d’une
grande écoute, reconnaître les torts
de sa société, et ne jamais
chercher à se dédouaner. » Et s’il ressort de la rencontre que le client est
en passe de succomber aux sirènes de la concurrence, il faudra alors
bâtir un contre- argumentaire. « Grâce à une veille attentive du marché, l’équipe commerciale, appuyée
par le service marketing et, éventuellement, le service
technique, peut être en mesure de
proposer une offre concurrentielle parfaitement adaptée aux besoins du client », garantit Gilles Liguori.
Un
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travail qui, la plupart
du temps, se révèle payant. « Un
client reconquis est encore plus fidèle qu’auparavant,
assure-t-il. Il appréciera les efforts déployés par son fournisseur et saura
qu’il peut compter sur sa faculté à résoudre les problèmes. Sa confiance n’en
sera que plus grande. »
Maud
Aigrain
(Action commerciale, juin 2003)
TAF:
1. Quels peuvent être les différents motifs d’attrition ?
2. Citez quelques signaux permettant d’alerter
l’entreprise sur une éventuelle
3. prochaine désaffection d’un client ? Comment
améliorer leur repérage ?
4. Une l’alerte déclenchée comment agir pour
retenir le client ?
5.
Doit-on
chercher à retenir à tout prix les clients
? Justifiez votre réponse ?
6. Expliquez les
expressions soulignées en gras ?
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